Coup de cœur : Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)
… Bon, je sens que vous allez me dire : “ C’est pas vrai, elle devient une filmovore, on ne l’arrête plus ! ” Rassurez-vous amies lectrices, c’est juste qu’en ce moment, plein de films me tentent et je fais des coups de cœur énormes, mais aussi de gros flops comme Dorian Gray (eh bien, cette nouvelle adaptation de l’œuvre d’Oscar Wilde, ils auraient pu s’en passer !).
C’est un nouveau Teen Movie, et celui-ci c’est une pure tranche de bonheur ^^
L’histoire : Léa, douze ans, aurait aimé vivre dans une autre famille...
Une famille où l'on ne se sépare pas, où l'on n'a pas deux maisons... Une famille où sa mère la comprendrait mieux, où son père aurait un peu plus les pieds sur Terre et où son petit frère écolo ne lui reprocherait pas son temps passé sous la douche sous prétexte qu'il n'y aura bientôt plus d'eau sur la planète...
Cette année-là, Léa entre en cinquième. Tandis que son père et sa mère tentent de reconstruire leur vie, elle va connaître son premier amour, celui qui bouscule les certitudes sur le monde, sur les parents, celui qui fait qu'on n'est plus jamais vraiment le même.
Cette année-là, chacun va peu à peu retrouver son équilibre et s'ouvrir aux autres...
Mathilde Seigner (Marjorie) et Bernard Campan (François) sont magiques dans le rôle des parents divorcés… et déboussolés ! J’y découvre Bertille Chabert (Léa), une jeune actrice inconnue (enfin pour ma part, en tout cas) qui a un jeu de scène formidable ! L’histoire est actuelle, et j’ai ri du début à la fin… Bon d’accord, j’ai eu les larmes aux yeux aussi (Bibi est une grande sentimentale).
Il me restera des répliques cultes comme : “Ma mère c’est Ben Laden sans la barbe !” ou “Cette année je prends une année sabbatique avec les hommes” (dit par une gamine de 12 ans…).
Ok, c’est pas le film du siècle… Mais… J’aurais aimé voir ce film quand j’étais pré-ado pour comprendre certaines choses sur les parents.
Et en le regardant, je remercie ma mère d’avoir été aussi forte…